Aux questions posées en décembre 2020 :
- pouvez-vous nous indiquer ce qui s’est passé pour vous après votre BTS ?
- vers quelles formations, quelles professions, vous êtes-vous dirigé·es ?,
voici la réponse de
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Je suis actuellement en Licence Professionnelle Design Éditorial et Graphique à Chaumont en Haute-Marne. Je suis d’ailleurs avec Yaëlle Hameaux et Nina Gerber, deux anciennes étudiantes du BTS design graphique !
Pour être honnête, le début de la Licence a été un peu compliqué pour moi. Le rythme était très différent de celui du BTS de l’ÉSAAT. C’était très lent, pas beaucoup de cours et ces derniers étaient des cours théoriques sur des choses déjà vues et revues (sur InDesign par exemple), mais bon, cela permettait de poser les bases.
Puis, au bout d’environ un mois, le rythme s’en (enfin) accéléré ! Un peu trop même ! De nombreux projets arrivent en même temps, mais des projets très cool.
Nous avons commencé un projet de roman graphique (qui nous suit tout le long de l’année), un workshop typographie (avec en prime une exposition dans la rue et au Signe), un workshop édition numérique (+ un workshop Processing + un workshop avec Atelier Téméraire à venir), des cours de motion design, des cours de reliure, et d’autres cours intéressants réalisés par différents intervenants.
Je pense qu’il faut voir cette année comme un plus, on apprend des nouvelles choses et techniques, mais ce n’est pas du tout conceptuel et expérimental comme à l’ÉSAAT. C’est une année qui, pour moi, a pour but de me faire travailler sur de nouveaux projets, d’enrichir mon book, et d’aborder de nouveaux médias (comme l’animation, la scénographie ou le web), de finir par un stage de trois mois (ou plus, une éventuelle opportunité d’embauche), et d’avoir évidemment un niveau bac+3 !
Les points négatifs : l’endroit. Il faut se dire que c’est une petite ville avec peu de choses intéressantes aux alentours + le confinement qui n’a pas arrangé les choses (nous devions par exemple travailler au Signe plusieurs fois, ce qui n’a pas été possible). La salle de classe n'est vraiment pas géniale. Assez petite, je trouve qu’elle ne donne pas envie de venir bosser, quand on compare avec les beaux espaces de l’ÉSAAT. Concernant le matériel, il faut absolument avoir et ramener son ordinateur personnel, la classe de la Licence n’en dispose pas. Pareil pour le papier ou autre, il faut l’acheter nous-mêmes (en dehors du papier machine). Mais nous disposons d'une imprimante laser comme à l’ÉSAAT, ce qui est plutôt cool.
Globalement les professeurs sont sympathiques et bienveillants. Nous sommes une classe de seize et l’ambiance y est conviviale (évidemment cela dépend des promotions).
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